C’est la plus grande et la plus sonore des mésanges, ventre jaune et joues blanches, cravate noire large pour le mâle, plus fine pour la femelle. Vive et décidée, la charbonnière est d’un naturel audacieux, querelleur, ce n’est pas le genre à se laisser impressionner.
Cet oiseau bavard au riche vocabulaire aime faire du bruit. Sa voix au timbre métallique sonne parfois comme un petit marteau sur une enclume : tiding, tiding ! et peut rappeler le va-et-vient d’une lime ou d’une scie à métaux. D’autres fois la voix est plus pleine, claire et sonore.
Population en augmentation modérée.
Son chant tinte gaiement dès les premiers jours de janvier, parfois vers Noël, par beau temps. C’est une répétition de petits motifs d’une, deux ou trois syllabes, sur un rythme alerte :
tutitutitutitutituti ! tududi tududi tududi ! tulip tulip tulip ! îtiou îtiou îtiou !
Les formules rythmiques sont très variées, souvent des noires pointées/croches, tiii-tatiii-tatiii-tatiii sans fin, mais aussi des stivi stivi stivi ! tititu tititu tititu ! tiii-tututiii-tututiii-tututii ! titi-tutu titi-tutu titi-tutu !
Chaque mâle connait au moins une douzaine de façons de chanter qu’il enchaîne en cherchant sa nourriture dans les arbres. Mais quoi qu’elle chante, on reconnaît toujours la charbonnière à son sens du rythme.
Ses cris sont nombreux et de toute sorte. Parmi les plus fréquents, des tsii-crin-crin-crin… crin-crin-crin-crin d’irritation, d’indignation ou d’alarme, un tvic-tvic ou pink-pink qui peut rappeler un cri de pinson, des tsi-kling et des six-huit (ou tit-huit) en série.
Comments
Super ! J’adore vos enregistrements d’oiseaux et les jeunes enfants de ma famille sont des adeptes des livres « un jour au/à… ».
Je suis revenue au salon Marjolaine pour la troisième fois cette année, rien que pour acheter de nouveaux livres.
J’espère bien vous y retrouver l’année prochaine !
Encore merci !
Bien cordialement,
Nicole Etienne